Distopia e vida Cotidiana: o imaginário de Black Mirror, a crise do humanismo e a midiatização da existência

Autores

  • Vincenzo Susca Professor da Université Paul-Valéry Montpellier 3

DOI:

https://doi.org/10.29146/eco-pos.v23i1.27406

Resumo

Será que o “espelho da mídia” se rompeu (talvez tenha traído a sua “missão”) ou talvez tenha passado a se manifestar coerentemente com suas premissas? A série Black Mirror é um estudo de caso exemplar que possibilita analisar questões crucias sobre a sociedade contemporânea e que lança o público em seu abismo mais sombrio e mórbido. A sociedade do futuro ali descrita, com premonições lúgubres, lúcidas e visionárias, expressa de maneira paroxística o que já vivemos cotidianamente. É preciso reconhecer que há constantemente presente uma distopia nas nossas vidas diárias. Trata-se de uma ficção científica “realista”: Black Mirror constitui-se em um espetáculo, um museu, uma prisão, uma obra de arte e um videogame interativo sem interrupção entre o exterior e o interior, o eu e o outro, o orgânico e o inorgânico. Em certo sentido, pode-se afirmar que é o mundo em que vivemos, onde todos estamos sujeitos à vigilância generalizada e intangível, quando a tecnologia, os algoritmos e as redes sociais prevalecem sobre os indivíduos, anulando em grande medida a sua autonomia.

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Biografia do Autor

Vincenzo Susca, Professor da Université Paul-Valéry Montpellier 3

É professor de Sociologia do Imaginário na Universidade Paul-Valéry (Montpellier, França). Pesquisador no Centro de Estudos sobre o Atual e o Cotidiano (Sorbonne) e no McLuhan Fellow na Universidade de Toronto. É também diretor editorial dos Cahiers européens de l’imaginaire. Publicou no Brasil: Pornocultura (2017, Ed. Sulina) e As Afinidades conectivas (2019, Ed. Sulina).

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Publicado

08-08-2020

Como Citar

Susca, V. (2020). Distopia e vida Cotidiana: o imaginário de Black Mirror, a crise do humanismo e a midiatização da existência. Revista Eco-Pós, 23(1), 408–433. https://doi.org/10.29146/eco-pos.v23i1.27406